Découvrez toutes les techniques pour gagner à la roulette à tous les coups !
La roulette est certes un jeu de hasard, mais le joueur contrôle ses paris et a la possibilité de choisir les chiffres ou les suites de chiffres sur lesquels il parie. C’est ici que les stratégies de pari à la roulette se révèlent intéressantes et peuvent vous permettre d’essayer d’accumuler des gains.
Dans cet article, nous vous présentons quelques techniques pour essayer de gagner à la roulette, en vous expliquant leurs avantages et leurs désavantages pour vous permettre de faire les meilleurs choix de stratégie afin de maximiser vos chances.
La montante d’Alembert
Cette méthode doit son nom au célèbre mathématicien et philosophe des Lumières, Jean le Rond d’Alembert. Elle peut paraître compliquée à mettre en place au premier abord, mais une fois comprise, elle devient beaucoup plus simple.
Cette stratégie n’est pas pensée spécifiquement pour la roulette mais pour tous les jeux où il est possible de miser en ayant 50% de chance de gagner, comme à la roulette.
Le principe de base est d’augmenter sa mise d’une unité à chaque fois que vous perdez et de diminuer d’une unité à chaque fois que vous gagnez. La méthode a pour but de retourner à un réel équilibre des chances entre la victoire et la défaite, contrairement à une partie sans stratégie où la banque est avantagée. Le but est d’obtenir en gains autant que les mises cumulées sur plusieurs tours.
Mais alors comment mettre en place cette stratégie ? Supposons que votre première mise est de 5 unités pour simplifier les calculs :
Si vous misez 5, et que vous perdez, en total de gains, vous êtes à -5. Vous devez alors ajouter 5 à votre mise, soit 10. Si vous perdez à nouveau, vous êtes à -15 au total. Vous devez donc encore ajouter 5, soit 15. Si vous perdez une troisième fois, vous voilà à -30 au total. Vous devez donc miser 20, et si vous gagnez, vous remontez à -10 au total. Vous devez alors parier 15, et si vous perdez, vous êtes à -25 au total. Vous devez donc miser à nouveau 20. Si vous perdez, vous voilà à -45 et vous devez parier au tour suivant 25. Si vous gagnez, vous êtes au total à -20 et vous devez miser ensuite 20. Vous gagnez, et vous revenez alors au début, à 0 de pertes ou de gains totaux. Misez 15, si vous gagnez, ce qui a une plus grande probabilité d’arriver (puisque 50% de chance, et déjà 5 tours perdants), vous gagnez 15. Et voilà, avec une mise de départ de 5, vous avez gagné 15 !
Évidemment toutes les parties ne vont pas se dérouler comme cela, mais la parité finira par revenir au bout de plusieurs tours.
Cette stratégie est appréciée car elle est plutôt sûre. Elle permet en général de récupérer sa mise. Elle ne demande pas beaucoup d’investissement en matière de mises. Cependant, elle demande beaucoup de coups pour être efficace et les gains ne sont pas très élevés en général, à moins de miser de grosses sommes d’argent dès le début.
La montante Hollandaise
Cette stratégie est un peu plus risquée que la montante d’Alembert. Elle demande donc une maîtrise de ses mises un peu plus poussée.
Le principe est de récupérer ses pertes, et non de faire un réel gain. Cette martingale s’emploie lorsqu’un joueur perd.
Si le joueur perd, il doit retenir toutes les mises qu’il a perdues. S’il en a perdu plusieurs d’affilée, il doit commencer par la plus petite perte, et miser cette perte + 1. Il mise ensuite la deuxième perte la plus petite + 1, et ainsi de suite jusqu’à récupérer ses pertes et éventuellement empocher un gain.
Le principal défaut de cette technique est de nécessiter une alternance entre victoire et défaite, ce qui évidemment n’arrive pas toujours. De plus, si le joueur enchaîne les défaites, il va accumuler les pertes, qui seront de plus en plus difficiles à récupérer. Cette technique amène donc souvent à l’emballement et à l’accumulation des pertes. Toutefois, il est vrai que si les pertes/victoires s’alternent plus ou moins équitablement, cela peut amener à un gain substantiel.
La méthode Zographos
Nicolas Zographos était un joueur professionnel grec qui était capable de mémoriser toutes les cartes d’une partie de Baccarat (soit 312 cartes). Il s’est servi de ses capacités de mémoire pour ses parties de roulette en mettant au point la méthode qui porte son nom.
Il jouait des sessions de 24 tours, qu’il divisait en 8 sessions de trois tours. Il ne jouait pas la première session, il ne faisait que noter les résultats. Lors de la 2e session, il essayait de reproduire le schéma obtenu lors de la première session. S’il réussissait à le reproduire, il le reproduisait une 3e fois pour la 3e session.
S’il ne réussissait pas (ex : 1e session : rouge rouge noir ; 2e session : rouge noir rouge), il reprenait les coups deux fois gagnants dans la session précédente et ne jouait pas pour les coups gagnants puis perdants.
Pour la 4e session (10e, 11e, 12e coups), il jouait les couleurs dominantes tombées pour les tours des 3 premières sessions. Par exemple, au 10e tour : il joue la couleur dominante tombée au 1er, 4e et 7e tours ; au 11e tour : il joue la couleur dominante tombée au 2e, 5e et 8e tours ; au 12e tour : il joue la couleur dominante tombée au 3e, 6e et 9e tours.
Pour les tours suivants, il réappliquait la technique de la 4e session et ainsi de suite.
Cette technique est finalement assez peu risquée, puisqu’il s’agit d’une stratégie à « masses égales ». Par conséquent, elle ne rapporte que peu. Cependant dans une bonne passe où la chance du hasard s’ajoute à la chance de la méthode Zographos, il est possible de gagner quelques paris avantageux, notamment si vous pariez plus sur les tours où les probabilités sont de votre côté.
Le système de Wells
Ce système vient du joueur professionnel Charles Wells, connu pour avoir fait sauter la banque plusieurs fois à Monte-Carlo en 1891.
Wells utilisait une ligne de chiffres de 1 à 9, 5 unités étant la mise de départ et 9 unités la mise maximale. Lorsqu’il gagnait, il diminuait sa mise d’un, et lorsqu’il perdait, il augmentait sa mise d’un. Par ce système, à chaque mise il gagnait 0,5 unité, même lorsque le pari était perdant.
S’il enchaînait les paris gagnants, il accumulait les gains, en particulier s’il enchaînait 5 victoires, lui permettant d’accumuler 15 unités en gains.
S’il enchaînait les paris perdants, il gagnait tout de même 0,5 unité, ce qui certes ne compensait pas totalement la perte, mais permettait de limiter les pertes jusqu’au moment de gagner à nouveau.
Le principal problème de ce système est de miser sur le fait de réussir à aligner 5 victoires à la suite, ce qui n’arrive pas toujours. De plus, si vous alignez 5 défaites à la suite dès le début du jeu sans avoir gagné aucune partie, vous devez faire face à une perte sèche.
Toutefois, si le système fonctionne et que le jeu est en votre faveur, vous pouvez accumuler rapidement les gains et multiplier votre mise de départ.
La méthode Fibonacci
Vous connaissez certainement la suite de Fibonacci : 1 – 1 – 2 – 3 – 5 – 8 – 13 – 21 – 34 – …
Cette suite consiste à ajouter le chiffre précédent pour obtenir le chiffre suivant (1+1 = 2, 2+1 = 3, 3+2 = 5, etc.), et peut être appliquée aux mises à la roulette. Évidemment la suite de Fibonacci est infinie, mais vous pouvez écrire la suite jusqu’à un certain nombre pour éviter que vos mises ne montent pas trop.
Commencez par miser 1. Tant que vous perdez, misez en suivant la suite de Fibonacci. Écrivez votre mise sur un papier à chaque pari que vous perdez. Par exemple, vous commencez par miser 1 et vous perdez, écrivez 1 sur votre papier, ensuite vous misez à nouveau 1, si vous perdez, écrivez 1 à la suite du premier 1. Misez ensuite 2, si vous perdez, écrivez 2 à la suite de 1 – 1.
Lorsque vous gagnez, barrez les deux derniers chiffres que vous avez écrits sur votre papier. Par exemple, ici, après 1 – 1 – 2, vous pariez 3, vous gagnez, vous barrez 1 – 2. Pour la mise suivante, vous reprenez au dernier chiffre de votre ligne, donc ici 1.
Le principal désavantage de cette méthode est qu’elle n’augmente pas réellement les chances de gagner à la roulette, mais permet surtout de suivre vos gains et vos pertes, et de savoir si vous avez de l’avance sur vos gains.
La méthode Labouchère
Cette méthode tient son nom de son inventeur, Henry du Pré Labouchère, politicien et écrivain britannique.
Lorsqu’il jouait à la roulette, il commençait par noter sur une feuille les chiffres de 1 à 5 sur une même ligne.
Lors de la première mise, il parie les deux chiffres à l’extrémité de la suite (donc 1+5 = 6). S’il perd, il ajoute sa mise au bout de la suite (6 après le 5 donc). S’il gagne, il barre les deux chiffres à l’extrême. Le tour suivant, selon le résultat précédent, soit il mise 1+6 = 7 (s’il a perdu au tour précédent), soit il mise 2+4 = 6 (s’il a gagné au tour précédent), et ainsi de suite pour les tours suivants.
L’inconvénient de cette technique est qu’il s’agit d’une technique montante en perte, c’est-à-dire que plus le joueur perd, plus il doit miser gros et donc risquer de perdre gros. Toutefois, en général, cette technique permet de récupérer ses mises et éventuellement d’enregistrer des gains au bout de 6 tours, ce qui n’est pas beaucoup comparé à d’autres stratégies de roulette.
Il existe une variante de cette technique appelée la Labouchère inversée qui est une montante en gain. Le joueur fait l’inverse de la Labouchère classique : il barre ses mises lorsqu’il perd et ajoute le chiffre de ses gains au bout de la ligne lorsqu’il gagne. Cette technique permet d’éviter d’accumuler les pertes et donc d’éviter l’emballement des pertes.